Jusqu'à la folie, de J. Kellerman
Quatrième de couverture
Dans une rue sombre de Manhattan, très tard dans la nuit, une jeune femme est agressée par un homme armé d un couteau. Jonah, un étudiant en médecine surmené, vole à son secours et tue accidentellement l'agresseur. Pendant que les médias font de lui un héros, le procureur s interroge sur son geste héroïque. La victime, quant à elle, veut retrouver son sauveur et tient à lui montrer sa reconnaissance. Les événements s enchaînent, et Jonah est entraîné dans une spirale terrifiante. S'il est vrai qu'aucune mauvaise action ne demeure impunie, le châtiment de Jonah ne fait que commencer...
J'avais pourtant aimé Les visages, mais ce nouveau roman de Jesse Kellerman m'a vraiment déçue. L'intrigue n'est pas haletante, les ficelles grossières : celles qui construisent le récit et celles qui dénouent l'histoire.
En fait j'ai lu ce livre comme j'aurais regardé un téléfilm assez médiocre sur M6, une après-midi d'ennui. Sauf que là je suis restée les fesses sur mon canapé un bon paquet d'heures pour en venir à bout (et que là je n'ai plus le temps de m'ennuyer depuis des mois-voire des années).
Jonah le héros m'a agacée tellement je l'ai trouvé peu perspicace et surtout assez passif. Mais peut-être, l'explication ultime comme le précise la quatrième de couverture, résiderait dans le fait que son manque de réactivité s'expliquerait par son extrême fatigue?
Bref, cessons de lui trouver mille excuses. Ce livre n'est pas une pépite. Je remercie toutefois Sandrine d'avoir fait voyager ce livre, parce que j'apprécie toujours ces démarches généreuses de partage.