Du dimanche et un peu du lundi
Un dimanche soir pas comme les autres, sans enfants. Demain, alors qu'ils prévoient 40 cm de neige sur la Normandie (ce qui n'arrive JAMAIS), je dois partir avec 8 de mes têtes brunes visiter l'Ecole de Police à une heure de trajet. C'est moi qui dois conduire (et donc en prendre la responsabilité) le véhicule XXL pour les y emmener.
Vous dire que j'angoisse est un euphémisme. Me lever à 5h30 en est d'ailleurs surement la première cause.
Les enfants sont chez les mamies/papis, couvés, heureux et cela semble réciproque si j'en crois les sms échangés ("un amour" "il dort").
Depuis que nous avons instauré le "non-bouger" de deux heures, le dimanche passe vite, ça ronfle à tous les étages en pleine journée.
L'Epoux a constaté avec effarement que sa guitare avait été victime d'une attaque de décoration de Pâques.
J'ai enfilé une petite veste retrouvée à mon bébé et même si elle a déjà été portée par Octave, je m'aperçois que ça se confirme, le Petit a sa propre dégaine.
La poignée d'heures sans enfants m'a permis d'avancer sur mon nouveau projet: un petit gilet sans manches dans un wax superbe que mon frère m'a ramené d'Afrique.
J'ai profité des élans de mon Ernest, ordinairement réservés à ses amis de la crèche et à son frère, pour nous prendre en photo. Je pense qu'il cherchait davantage à séduire l'objectif que sa mère. Tant pis/tant mieux, ce qui est pris, est pris.
Je n'ai pas résisté non plus à l'envie de vous dévoiler son oeuvre sur lave-linge qui vaudra, très certainement, de l'or dans quelques années. Revendre des nappes en papier sur lesquelles Picasso ou Dali avaient dessiné, c'est ringard. Dans 40ans, c'est de l'électro ménager qu'on s'arrachera. Vous verrez.
Allez, bonne semaine à tous !