Mon fils à l'épreuve de la réalité sociale
Octave, 4 ans, je l' aime plus que tout mais je m'aperçois que plus le temps passe, plus je l'aime à la maison.
Nous rentrons d'un apéro avec des amis, énervés d'avoir été pollués par ses caprices, son manque de politesse, de partage, d'écoute. On a beau se dire qu'il doit être sourd comme un pot à cause de son otite, cela n'excuse pas le fait qu'il arrache des mains les stylos dont se servent les autres enfants. On pourrait aussi imaginer qu'il est fatigué, qu'il imite un enfant plus petit. Bref, si au début je lui cherche des circonstances atténuantes, aujourd'hui j'ai bien compris qu'il n'est pas celui que je voudrais qu'il soit... en société.
C'est un peu dépitant: passer 4 ans à tenter de lui enseigner le bonjour/au revoir/merci/s'il vous plaît. Juste ça ce serait déjà bien qu'il ne l'oublie pas. Et il donne l'impression de le découvrir quand je le reprends.
Je devrais me sentir soulagée, ce comportement, il l'adopte surtout quand il y a d'autres enfants dans les parages. Juste pour me montrer que finalement, d'autres sont plus sages bien sur, mieux élevés, bien sur.
Alors depuis quelques mois, afin que cela ne dégénère pas dans les pleurs et les grosses crises, j'ai trouvé la solution imparable : ne jamais accepter une invitation avec mes enfants si je veux profiter de ces moments.
Mon fils, il est donc gentil, mais à la maison, au moins, il peut aller s'isoler dans sa chambre quand il a envie de péter sa crise.
(je prends donc tout conseil de parents qui parviennent à concilier vie sociale et enfants sortables)