Les "bons" conseils
Les "bons" conseils ont débuté dès le début de ma grossesse: ne pas trop manger, fuir le soleil, manger sucré pour avoir un garçon, me méfier de mes pieds gonflés...
Une fois que les bébés sont arrivés alors là, chacun y allait de son avis, y compris ceux qui n'avaient jamais eu d'enfant ni vécu avec des bébés. Le Pouic n'ayant jamais été malade, j'ai donc échappé à bon nombre de conneries.
Pour le Poupon, je crois que j'aurais du créer un recueil de "bons mots". L'allaitement en fut bien souvent la cible avec la fréquence des tétées, le poids de mon bébé (trop peu élevé par rapport à son poids de naissance à la sortie de la maternité et trop élevé aujourd'hui -même si dans la courbe), les maladies attrapées.
Chacun, y compris le personnel médical y va de sa connerie, à croire que la maternité, que tout le monde connaît de près ou de loin autorise chacun à se croire plus doué que l'autre. Pourtant, à entendre bon nombre de mamans, on rencontre toutes un souci avec l'alimentation, le sommeil, le caractère et j'en passe à un moment ou un autre!
Parler, c'est s'exposer et je me refuse à me taire ou à mentir lorsqu'on me demande par exemple: "il fait ses nuits?", "tu l'as sevré?". Aujourd'hui, c'est la gourmandise du petit qui ne résiste pas à l'appel des légumes et de la tétée et refuse toujours obstinément le biberon quel que soit son contenant.
La fatigue, le stress, son refus, me font parfois perdre mon cap et je me perds à écouter l'un(e) ou l'autre. On ne devrait pas oublier qu'on est des mamans, leurs mamans, et que finalement prendre quelques centimètres de distance avec bébé, le regarder vivre 24h permet de retrouver le bon chemin, celui qu'il nous indique.