Dimanche entre soleil et tempête
Quel soleil au petit matin. Quand j'ai découvert que les rayons éclairaient les cheveux des petits, j'ai vraiment retrouvé l'énergie (oui, parce que levée à 7h un dimanche, ça me scie un peu les pieds...) et l'envie de les promener.
N'écoutant que mon inconscience, je les ai armés de patinette et vélo pour nous balader. Un aller sans encombres mais un retour cauchemardesque: chargée comme une mule parce que j'ai craqué dans un vide-grenier, mais aussi parce qu'il a fallu enlever les vestes, j'ai du gérer la crise du grand pour je ne sais quelle raison, et la grève de la pédale d'Ernest qui voulait manger du pain (et à presque 2 ans, on ne sait pas faire deux choses en même temps = pédaler et manger). Je ne voulais pas le gaver de pain, il ne voulait pas avancer sans être nourri. Je l'ai laissé en plan au milieu du trottoir. Je l'ai poussé, tiré, menacé tandis qu'Octave faisait un sitting 20 mètres plus loin, hurlant car son copain (le fils de nos amis) chez qui on venait de sonner, n'était pas là.
J'ai du perdre un litre d'eau (en pleurs refoulés) mais aussi en sueur, tant j'étais chargée, tant mon dos me faisait souffrir, tant je devenais folle de rage et de colère. La prochaine promenade à vélo sera dans 10 ans je crois.
Même si, rentrés à la maison, mes monstres sont redevenus normalement chiants, j'ai vécu un IMMENSE moment de solitude pendant une bonne demi-heure.
En clichés, ça donne les bouquins que je me suis offert (2 euros les 4), les tasses qui me font penser à ma copine Zaza, le craquelin sur lequel nous avons complètement craqué pour le goûter, les boucles que j'ai bien envie de couper (mais je suis la seule à le vouloir),et le vélo tant aimé, objet de chantage acharné.
Heureusement encore cette semaine, la sieste XXL a remis les idées en place des plus énervés (moi y compris) et demain je reprends le rythme normal de boulot, ce qui risque de me faire tout drôle...