Lectures d'avril et bons polars
Une auteure "valeur sûre".
Roséliane, 13ans, rejoint pour les vacances l'Europe en paquebot avec sa mère et son frère.
Cette traversée sera celle du passage de l'enfance à celui du monde des adultes avec la découverte du pouvoir de la séduction, la superficialité des conquêtes, et des aventures.
L'observation du comportement de sa mère, Pauline, de son amie Dominique, du lieutenant Mathô (et les membres d'equipage) sortiront définitivement Roséliane du monde de l'enfance.
Seconde tentative quelques années après la première.
Ce roman n'est pas fait pour moi. Il me tombe chaque fois des mains. J'abandonne et c'est rare.
Une bd sur les prémices de la psychiatrie avec le cas d'école de ce fugueur.
Intéressante mais je pense qu'il me manque des connaissances pour faire les liens qui devraient s' imposer.
Évidemment intéressant et émouvant. Cyrulnik a survécu à la perte de ses parents, à l'enfer de la persécution en tant que juif. Comment vivre et survivre en oubliant et se souvenant.
"Le malheur de la guerre m'a appris l'art du silence. Depuis que ma culture m'a rendu la parole, je comprends le sens du chemin parcouru."
Un premier roman brillant!
Un polar avec des personnages "travaillés" psychologiquement. Il est question de religions et d'extrémisme (musulman, juif, témoins de Jéhovah) sur fond de banlieue.
Un auteur à garder en mémoire...
Ce n'est pas de la grande littérature, ça veut dire que c'est un peu "nunuche" dans l'écriture mais cela reste un roman historique sympa. Les Borgia version nonnes, en France dans les années 600, avec une Reine descendante d'Attila, trouvée nourrisson, allaitée sous une louve; ça donne envie de se replonger dans la vieille histoire de France.
Ça marche à tous les coups même si c'est de la grande machine américaine, même s'il n'y a rien de plus profond derrière. Une histoire de disparitions liées à des rencontres sur le net, et tout finit inévitablement bien!
Un meurtre a été commis à l'issue d'une séance de thérapie de groupe. Un procureur enquête dans cette Pologne actuelle où le passé est lourd de corruption.
Il est question de valeurs morales et de devoir d'état.
(Mirobole est une maison d'edition toute jeune que j'aime particulièrement)
Rithy Pank, cinéaste, interviewe Duch, bourreau de ce génocide. Les souvenirs d' enfance du narrateur, victime des Khmers rouges se mêlent au récit sans âme de Duch.
Atroce. Infiniment triste. Insupportable. Et pourtant c'est aussi notre devoir de memoire que de s'informer.
"Que dire d'un pays qui devient, en soi, un gigantesque camp de travail? Comment qualifier ces 1,7 million de morts en quatre ans, et sans moyens d'extermination de masse? Dictature par la terreur? Crime contre l'humanité ? Suicide d'une nation?
Derrière ces crimes, il y a une petite poignéee d'intellectuels ; une idéologie puissante ; une organisation du secret ; un mépris total de l'individu ; un recours absolu à la mort. Oui, il y a un projet humain."
J'en attendais davantage mais c'est un bon thriller qui tient la route : un psychopathe enlève des couples (collègues, amis...) les enferme dans des espaces désaffectés avec une arme chargée. Pour sortir vivant, un doit mourir. Lequel? Am stram gram...