Le printemps sous les arbres
Je ne veux pas dire qu'on habite dans la région la plus chouette de France mais on sen sent bien là-haut, dans notre Normandie, à inspirer à pleins poumons l'air iodé ou marcher dans la forêt, enivrés par la renaissance de la végétation.
J'avais, pour ces vacances, quasi seule avec les Blonds, deux objectifs :
- prendre le temps de vivre, qu'ils vivent, que je vive et que l'on avance tous les trois à notre rythme, à se lover les uns contre les autres au maximum.
- prendre le temps de marcher, respirer le grand air.
Pour une fois la pluie se fait discrète et mes projets ont déjà bien pris forme (je n'évoque pas la gastro qui semble enfin dégager après 4 jours - et nuits - bien pénibles).
Aujourd'hui, nous nous sommes rendus au Bois cueillir des jonquilles. Sauf que mes Blonds sont trouillards :
- On y va sans Papa, t'es sûre?
- On peut faire demi-tour?
- Tu ne vas pas te souvenir du chemin.
- Maman za peur des bruits.
- Maman j'aime pas, je préfère aller à la mer.
Donc nous n'avons pas marché des kilomètres. Mais assez pour piétiner, cueillir, sentir, amasser des trésors durant deux bonnes heures.
Faute de jonquilles écloses (il y en avait, mais plus loin, dans ce "plus loin" qui m'était interdit), nous avons déplanté beaucoup de bulbes et avons terminé notre journée dans notre jardin pour une séance de trous creusés et plantations.
C'est donc à la maison que nous les laisserons pousser, c'est nettement moins risqué ;)